vendredi 27 septembre 2013

UNE APPROCHE "HOLISTIQUE"


L’École des Muses vous propose une approche "holistique" hors du commun! 

QUE VEUT DIRE « HOLISTIQUE »?

Du grec holos, ("le tout"), ce terme désigne toutes les approches de la vie, ou toutes les techniques thérapeutiques qui prennent en compte la globalité de l’individu. Par exemple, une vision holistique de l’être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle, spirituelle.

Le terme « holistique » vient du néologisme "holisme" forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage « Holism and Evolution ». Selon son auteur, le "holisme" est : « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice ».

Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition à la "pensée réductionniste" qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties.

HISTOIRE DES DOMAINES "HOLISTIQUES"


Antiquité...
Le concept aurait des racines antiques, comme dans la cosmogonie mythologique des anciens Grecs qui fait surgir l'ordre du chaos primordial.

Les monistes (les milésiens et les atomistes grecs, Démocrite, Épicure) perçoivent l'univers comme une seule réalité fondamentale, le monde matériel et le monde spirituel pouvant être liés. Alors que les dualistes voient une séparation entre le monde matériel et le monde spirituel (Platon).

XXe siècle...
Le holisme est donc un terme nouveau introduit dans les années 1920. Le mot désigne à l'origine, des doctrines appelées aussi « organicistes », visant à échapper à la fois au « déterminisme » et au « finalisme », ou peut-être à les concilier, en insistant sur le caractère spécifique de l'organisme, dénué de toute conception interne.

Pour ces holistes, les corps vivants sont des totalités ("wholes" en anglais) inanalysables et qui ne s'expliquent pas par un assemblage de parties ; il y a quelque chose, selon eux, qui ordonne ces parties et qui n'est pas de l'ordre de la causalité efficiente.

Pour Aristote, c'est la forme, organisatrice et conservatrice de l'être vivant ("forma est qua ens est id quod est"). Ce principe de liaison a porté d'autres dénominations : entéléchie, force vitale, principe directeur.

Au début du xxe siècle, les progrès des sciences physiques et biochimiques ainsi que la théorie darwinienne dessinaient un monde où la frontière entre vivant et inanimé semblait devoir disparaitre (contrairement à ce qu'affirmait Kant).

C’est Maurice Maeterlinck, qui le premier énonça les principes "holistiques", à savoir que l’on ne peut pas étudier une être vivant en dehors de son environnement naturel, et qu’il est intimement lié, autant à son environnement qu’à sa famille, son passé, etc... Maeterlinck chercha en vain à convaincre les scientifiques de faire l’effort d’observer leurs sujets d’études sur les lieux, non pas « en laboratoire ». Et enfin, les concepts émis par Maeterlinck sont très révolutionnaires pour son temps, car il affirme précisément qu’un « être » doit être étudié dans son « entièreté ». Maeterlinck insiste : « Tout être vivant est intimement lié à la nature, et à sa propre nature »...

"HOLISME" ET "RÉDUCTIONNISME"

Pour bien comprendre la réaction holistique voici une définition de son frère-ennemi le réductionnisme :

« Conception selon laquelle une réalité doit être expliquée à partir de ses unités élémentaires constitutives (réductionnisme méthodologique) parce qu'elle-même est faite de ces unités élémentaires (réductionnisme ontologique). Ainsi le réductionnisme analysera-t-il les fonctions biologiques ou mentales à leur niveau physico-chimique. Opposé au holisme, le réductionnisme estime que les termes d'ensemble, de totalité, de système, d'organisme, etc. sont des entités métaphysiques que la science positive doit récuser.

Les Américains distinguent un réductionnisme faible ("token physicalism", physicalisme par morceaux) et un réductionnisme fort ("typephysicalism", physicalisme par type) selon lequel il serait possible de traduire sans résidu en langage de la physique tous les phénomènes aujourd'hui décrits et expliqués dans le langage d'autres disciplines.

Dans son effort d'unification, le réductionnisme retrouvera l'abstraction qu'il dénonce lui-même dans le holisme. D'un côté (réductionnisme ontologique), il sera tenté de rapporter la diversité infinie du réel à un seul phénomène physique (ainsi l'énergétisme d'Ostwald), de l'autre (réductionnisme méthodologique), il sera poussé à faire d'une science unique (la physique presque toujours) le paradigme de toutes les autres (physicalisme). »

— Grand dictionnaire de la philosophie

EXEMPLES D'APPLICATIONS "HOLISTIQUES"

Sociologie
En sociologie, afin de déduire le comportement et les représentations des personnes des conditions sociales dans lesquelles elles se trouvent.

Écologie
En écologie, une approche holiste permet de mieux percevoir les interactions entre les êtres vivants et le reste de l'écosystème dont ils font partie. Un élément ou une entité (molécule, organite, hormone, organe, organisme, superorganisme, population, écosystème, biome etc.) se comprend selon sa position, ses relations et son activité au sein de l'organisme, du paysage ou de la biosphère. Deux principes illustrent le holisme écologique :

- Changer tout élément affecte à terme le système.
- Changer le système affecte à terme tout élément.

Le holisme trouve également une application récente dans l'Écologie du paysage.

Médecine
En médecine, McWhinney soulignait le fait que de toutes les disciplines cliniques, la médecine générale opère au plus haut niveau de complexité et donc d’incertitude. Centrer l'approche de la médecine générale sur le patient, c'est accepter une multidimensionnalité des interactions entre des déterminants quantitatifs et qualitatifs de la santé. Les physiciens diraient qu’il s’agit d'apprendre à décider et à agir en assumant la complexité et l'incertitude d'un milieu chaotique.

Ce questionnement est d’actualité dans le champ des sciences fondamentales (Ilya Prigogine, Joël de Rosnay…) des sciences humaines (Edgar Morin…), de la philosophie (Michel Serres…), et lors des travaux « ontologiques » des sociétés de médecine générale. Ce défi, la médecine générale souhaite le relever. Voici quelles pistes ont été suivies jusqu'à présent :

En 1977, Georges L. Engel (1913-1999) a proposé « un modèle biopsychosocial » qui continu à être développé autant sur le plan théorique que dans les adaptations aux pratiques de terrain.

Une approche similaire a été faite par Bernard Gay lors de la réunion inaugurale de la WONCA Europe à Strasbourg en 1995. Il propose un modèle théorique, dans lequel la santé est considérée comme un phénomène complexe. Ce modèle global ouvert sur l’extérieur, considère la maladie comme la résultante de facteurs organiques, humains et environnementaux.

La volonté de centrer l'approche sur le patient est affirmée d'emblée par :

- Une approche centrée sur le patient
- Une orientation vers le contexte familial et communautaire
- Un champ d’activités défini par les besoins et les demandes des patients
- Une réponse à la majorité des problèmes de santé non sélectionnés et complexes

L'OMS dans sa déclaration cadre de 1998 décrit un système de caractéristiques pour fournir des soins intégrés centrés sur le patient :

- Une approche "globale" et des soins intégrés impliquant : la promotion de la santé, la prévention des maladies, les soins curatifs, de réhabilitation et de support, des aspects physiques, psychologiques et sociaux, les aspects cliniques, humains et éthiques de la relation médecin – patient.

- Orientée vers la famille : S’adressant aux problèmes individuels dans le contexte : des circonstances familiales, des réseaux sociaux et culturels, des circonstances liées à l’emploi et au lieu de vie.

- Orientée vers la communauté : Considérant les problèmes individuels dans un contexte qui prend en compte : les besoins en soins de santé de la communauté, les autres professionnels et les organisations. »

Une perception qui prône l'unité ?

Signée par la quasi-totalité des états membres, la constitution de l'OMS donne une définition universelle de la santé : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas en une absence de maladie ou d'infirmité. » Suivant cette voie, les défenseurs d'une approche systémique de la santé ont permis d'élargir le champ des recherches médicales limité alors, pour l'essentiel, à son aspect biologique.

À l'instar de l'anthropologie démontrant que « la véritable définition du normal et de l'anormal dépend du cadre culturel auquel on se réfère », la médecine occidentale (en France, grâce à la célèbre thèse du Dr Canguilhem sur le normal et le pathologique) a commencé à s'ouvrir au nouveau paradigme et à admettre, selon les termes du biologiste franco-américain René Dubos que « l'étiologie multifactorielle est la règle plutôt que l'exception ».

Soulignant que la santé dépend de variables qualitatives, la définition de l'OMS invite à prendre en compte la dimension psychique – subjective, culturelle – de l'être humain. Portées pour l'essentiel par la discipline de médecine générale, des études ont vu jour sur ces variables qualitatives de la santé.

Ces travaux interdisciplinaires sur les liens complexes de la médecine avec l'éthique, la sociologie, la psychologie, l'anthropologie, la politique, l'économie ont permis le retour des sciences humaines dans les enseignements des facultés médicales. Les conjectures touchant à la santé et à ses déterminants ont donné l'occasion de rencontres entre les sciences biologiques et les sciences humaines.

Pour rééquilibrer les excès d'une vision mécaniste de la médecine et considérer les déterminants psycho-socio-culturels de la santé, est-il stratégique d'opposer au réductionnisme, le peu de résultats pratiques de l'holisme ? Les excès du réductionnisme ne seraient-ils pas plus solubles dans une "méta-méthode" qui considèrerait la complexité médicale? Cette nouvelle méthode incorporerait le meilleur des approches réductionnistes et holistiques et saurait faire communiquer le laboratoire et le terrain – des données actuelles de la science à leur application en pratique ambulatoire :

"Les logiques sur lesquelles reposent le savoir médical ont des conséquences profondes sur la pratique clinique et sur les représentations de la santé et du vivant. Les notions de réduction et d’émergence jouent un rôle capital dans ces logiques.

La microréduction constitue la stratégie d’analyse prédominante dans une biomédecine dont le savoir repose sur des interactions moléculaires. De même, selon la macroréduction, la partie est définie en fonction de son appartenance au tout, comme dans l’épidémiologie génétique. Quant à l’émergence, elle décrit les propriétés d’un « tout », absentes chez ses parties constituantes, notion qui renvoie à la définition du vivant s’accordant avec la notion d’évolution.

Le succès apparent de la réduction comme modalité d’analyse a engendré chez les scientifiques et dans l’opinion un micro-réductionnisme idéologique, qui correspond ontologiquement au physicalisme (les choses peuvent être expliquées à partir de la compréhension de leurs parties constituantes) et à l’atomisme (les choses évoluent de façon autonome, isolée, indépendamment de l’évolution des autres choses).

Les conceptions réductionnistes génétiques donnent une nouvelle représentation totalisante du vivant où le passé, le présent et le futur des organismes se trouvent traduits dans la fausse linéarité de leurs génomes, pouvant fournir des bases quantitatives à la définition de standards de normalité génétique et à l’établissement de hiérarchies. La pratique de la recherche devrait intégrer les contraintes, les limites et l’intérêt de la réduction comme méthode. Elle devrait aussi tenir compte des risques d’un "réductionnisme idéologique" étendu à tous les aspects de l’existence, dont la légitimité reste problématique et dont les conséquences éthiques, philosophiques et politiques dépassent largement la simple portée du choix d’une stratégie de recherche."

Certains auteurs tentent de dépasser le clivage de l'holisme qui s'oppose au réductionnisme et se réfèrent à la "systémique". 

Dans ce courant on peut citer la "systémique" telle que définie dans les travaux publiés par Humberto Maturana et son équivalent français "la pensée complexe" d'Edgar Morin.

Utilisations idéologiques du terme "holistique"

Depuis sa naissance, en 1926, sous la plume de Jan-Christiaan Smuts, ce concept a toujours été très polémique. Le terme "holitisque" est abondamment utilisé par les milieux antisciences, les mouvements ésotériques et les groupes sectaires.

APPROCHE "HOLISTIQUE" DE L’ÉCOLE DES MUSES


Les enseignements de l’École des Muses ont une approche inusitée, qui amène forcément les élèves à élargir leurs connaissances à tous les domaines connexes à leurs intérêts, et à les éveiller à tous les bienfaits de la nature qui les entoure.

Tout est là. Dans la prise de conscience que nous faisons peu à peu, et qui nous apprend que : nous faisons tous partie d’un "tout", et que nous sommes intimement lié à la nature... Aussi, il n’en tiens qu’à vous d’aller vers elle, d’entrer en contact avec elle... Parce qu’en vérité, tout s’y trouve pour que nous puissions y trouver notre bien être.

Une approche "holistique" veut dire aussi que cela implique une recherche d’équilibre et de santé à tous les niveaux : physique, mental, spirituel...

Une approche holistique amènent les gens à savoir cheminer dans la vie en sachant garder l’équilibre, en étant en santé, et en sachant comment apporter leur soutient ou guérir les autres...

À cet effet, l’École des Muses propose un large éventail de cours et d’ateliers, dans de nombreux domaines, qui à prime abord ne semble pas toujours avoir de lien entre eux, mais qui sont tous interconnecté dans un esprit « holistique » à savoir qu’il faut aborder l’humain dans son "entièreté", et que l’individu, son environnement, ses activités, ses pensées etc... forment un "tout" indissociable... C’est en considérant l’individu dans son entièreté et dans son unicité que l’on parvient à vraiment le cerner et pouvoir lui indiquer comment cheminer au mieux dans sa vie.

Enfin, quand il s’agit d’enseignement, il s’agit certainement d’acquérir plusieurs connaissances dans de nombreux domaine. Du moins, bien connaitre et reconnaître la nature et les liens que nous entretenons avec elle. C’est pourquoi, à prime abord, les domaines "holistiques" font une grande place à la "naturopathie". Mais ensuite, elle nécessite l’éveil à des intérêts nouveaux pour la question de la vie dans l’univers, et la place de l’homme au sein de la Création, (ce qui n’est pas peu dire...). Les domaines holistiques nous amènent à reconnaitre que nous sommes au milieu de l’infini, mais aussi que nous avons accès à une source infinie de possibilités!

Une approche "holistique" sérieuse, demande sans aucun doute une grande ouverture d’esprit, car, en dehors de la nature qui nous entoure, il y aussi la "nature de l’homme". Et les humains sont chacun unique, distincts, autant qu’ils se ressemblent là où ils se rassemblent. Or une approche "holistique" sérieuse considérera nécessairement les choses et les êtres dans leur "entièreté", vu sous tous les angles, selon tous les facteurs qui sont à l’origine de cette chose ou de cet être.

C’est là l’approche qu’avaient jadis les guérisseurs, chamans, apothicaires, hommes-médecines, sages-femmes et autres spécialistes de la santé.

Cela dit, l’approche « holistique » est la seule manière efficace d’aborder et de s’attaquer à un problème, ou de bien connaitre un sujet. C’est apprendre à rechercher le bien-être, l’équilibre, avec la nature qui nous entoure, et surtout c’est apprendre à entrer en relation avec nous-mêmes. Tous ces éléments forment un "tout" et ce "tout" est la source de la vie et de la multitude.

COURS ET ATELIER À L’ÉCOLE DES MUSES

Comme nous le disions au début de cet exposé, l’École des Muses vous propose une approche "holistique" hors du commun! Combinant, les médecines douces de nos aïeux, la naturopathie, les sagesses ancestrales, la philosophie et les enseignements théosophiques de la ménestrandise...

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